L'Académie
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Bruxelles et environ les deux tiers de la Belgique actuelle - les Pays-Bas autrichiens -, faisaient partie de la monarchie austro-hongroise. L’impératrice Marie-Thérèse, archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie et de Bohême en était la souveraine.
En 1769, fut fondée à Bruxelles une Société littéraire sous les auspices du comte de Cobenzl, Ministre plénipotentiaire de l’impératrice Marie-Thérèse auprès du prince Charles de Lorraine, lieutenant-gouverneur et capitaine général des Pays-Bas.
Trois ans plus tard, la Société littéraire reçut de Marie-Thérèse, par lettres patentes datées du 16 décembre 1772, le titre d’Académie impériale et royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, ainsi que plusieurs privilèges importants pour l’époque.
La Souveraine chargeait les nouveaux académiciens d’animer la vie intellectuelle du pays et de stimuler les recherches scientifiques dans les domaines les plus divers.
Sans doute les moyens mis à leur disposition furent-ils modestes, mais les efforts réalisés nullement vains.
L’empereur Joseph II, fils de Marie-Thérèse, fait l’honneur à l’Académie d’une visite le 27 juin 1781 et son petit-fils, François II, en avril 1794.
Le 21 mai 1794, l’Académie impériale et royale tint sa dernière séance. La conquête de la Belgique par la France suspendit l’activité de la compagnie pendant vingt-deux ans.
Par Arrêté Royal du 17 mai 1816, le roi Guillaume Ier des Pays-Bas la rétablit sous le titre d’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres ; huit des académiciens d’avant la tourmente y reprirent place, continuant à siéger à Bruxelles, à côté d’autres confrères belges ou hollandais.
L’Académie survécut, sans modification, à la Révolution de 1830. En décembre 1837, la Classe des Lettres s’adjoignit une section des Sciences morales et politiques. Le 1er décembre 1845, l’Académie fut réorganisée par le roi Léopold Ier qui sépara nettement la Classe des Sciences et celle des Lettres et ajouta la Classe des Beaux-Arts. Depuis lors, l’Académie porte le titre d’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
La personnalité civile lui a été conférée par la loi du 2 août 1924.
La loi du 1er juillet 1971 a réglé l’emploi des langues ; la langue véhiculaire de l’Académie est le français.
Par l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française de Belgique du 12 février 2009, arrêté qui modifie les statuts, est créée la Classe Technologie et Société. Par le même arrêté, la Classe des Beaux-Arts devient la Classe des Arts.
L’Académie comporte ainsi quatre Classes comptant chacune 50 membres (essentiellement des Belges, mais aussi quelques étrangers résidant en Belgique) et 50 associés (essentiellement des étrangers, mais aussi quelques Belges résidant à l’étranger). Depuis sa fondation, l’Académie a compté plus de 2500 membres et associés.
L’Académie gère plus d’une centaine de fonds accordant des prix ou des subventions.
En 2008, elle a créé le Collège Belgique et le Collège des Alumni, le premier dispensant un programme des cours-conférences, le second regroupant, pour l’essentiel, les anciens lauréats de prix.
L’Académie édite chaque année les bulletins de Classe, des mémoires (près de 2100 au total) ainsi que des collections (Anciens Auteurs Belges, Histoire Quantitative, Avicenna latinus, Documents diplomatiques belges, Mémorial Quetelet, Mémorial Einstein, Biographie nationale et Nouvelle biographie nationale…).
Elle organise aussi des colloques, des conférences et des concerts.
En commun avec sa consœur néerlandophone, la Koninklijke Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten, elle exerce sa tutelle sur 25 comités nationaux (Astronomie, Biophysique, Géographie, Mathématique, Environnement, Géologie,...) gérés par un organisme commun de coordination, le Royal Academies for Science and the Arts (RASAB).
De même, toujours avec consœur néerlandophone, elle exerce une tutelle sur la Commission royale d’Histoire (créée en 1834), la Commission royale de Toponymie et Dialectologie (créée en 1926) et l’Institut historique belge de Rome (fondé en 1902).
En outre, l’Académie royale de Belgique assure, depuis 1920, le secrétariat général de l’Union académique internationale.
L’Académie dispose d’une bibliothèque riche de plus de 650000 volumes qui est accessible au public, un fonds d’archives comptant quelque 23000 documents et une collection d’œuvres d’art représentant principalement des académiciens.
Trois asbl dépendent de l’Académie : « Les Amis de la Bibliothèque et des Archives de l’Académie royale » (ASBL créée pour la préservation du patrimoine scientifique et artistique, le catalogage et l’archivage d'ouvrages, l’entretien de la mémoire des scientifiques et des artistes,...), « Les Amis de l'Académie royale de Belgique en Wallonie » (ASBL sise à Namur, créée pour favoriser le rayonnement de l'Académie en Wallonie,...), « Les Concerts de l’Académie royale » (ASBL créée pour l’organisation de concerts, le développement de la culture et l’aide à la Classe des Arts de l’Académie royale).
En 1769, fut fondée à Bruxelles une Société littéraire sous les auspices du comte de Cobenzl, Ministre plénipotentiaire de l’impératrice Marie-Thérèse auprès du prince Charles de Lorraine, lieutenant-gouverneur et capitaine général des Pays-Bas.
Trois ans plus tard, la Société littéraire reçut de Marie-Thérèse, par lettres patentes datées du 16 décembre 1772, le titre d’Académie impériale et royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, ainsi que plusieurs privilèges importants pour l’époque.
La Souveraine chargeait les nouveaux académiciens d’animer la vie intellectuelle du pays et de stimuler les recherches scientifiques dans les domaines les plus divers.
Sans doute les moyens mis à leur disposition furent-ils modestes, mais les efforts réalisés nullement vains.
L’empereur Joseph II, fils de Marie-Thérèse, fait l’honneur à l’Académie d’une visite le 27 juin 1781 et son petit-fils, François II, en avril 1794.
Le 21 mai 1794, l’Académie impériale et royale tint sa dernière séance. La conquête de la Belgique par la France suspendit l’activité de la compagnie pendant vingt-deux ans.
Par Arrêté Royal du 17 mai 1816, le roi Guillaume Ier des Pays-Bas la rétablit sous le titre d’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres ; huit des académiciens d’avant la tourmente y reprirent place, continuant à siéger à Bruxelles, à côté d’autres confrères belges ou hollandais.
L’Académie survécut, sans modification, à la Révolution de 1830. En décembre 1837, la Classe des Lettres s’adjoignit une section des Sciences morales et politiques. Le 1er décembre 1845, l’Académie fut réorganisée par le roi Léopold Ier qui sépara nettement la Classe des Sciences et celle des Lettres et ajouta la Classe des Beaux-Arts. Depuis lors, l’Académie porte le titre d’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
La personnalité civile lui a été conférée par la loi du 2 août 1924.
La loi du 1er juillet 1971 a réglé l’emploi des langues ; la langue véhiculaire de l’Académie est le français.
Par l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française de Belgique du 12 février 2009, arrêté qui modifie les statuts, est créée la Classe Technologie et Société. Par le même arrêté, la Classe des Beaux-Arts devient la Classe des Arts.
L’Académie comporte ainsi quatre Classes comptant chacune 50 membres (essentiellement des Belges, mais aussi quelques étrangers résidant en Belgique) et 50 associés (essentiellement des étrangers, mais aussi quelques Belges résidant à l’étranger). Depuis sa fondation, l’Académie a compté plus de 2500 membres et associés.
L’Académie gère plus d’une centaine de fonds accordant des prix ou des subventions.
En 2008, elle a créé le Collège Belgique et le Collège des Alumni, le premier dispensant un programme des cours-conférences, le second regroupant, pour l’essentiel, les anciens lauréats de prix.
L’Académie édite chaque année les bulletins de Classe, des mémoires (près de 2100 au total) ainsi que des collections (Anciens Auteurs Belges, Histoire Quantitative, Avicenna latinus, Documents diplomatiques belges, Mémorial Quetelet, Mémorial Einstein, Biographie nationale et Nouvelle biographie nationale…).
Elle organise aussi des colloques, des conférences et des concerts.
En commun avec sa consœur néerlandophone, la Koninklijke Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten, elle exerce sa tutelle sur 25 comités nationaux (Astronomie, Biophysique, Géographie, Mathématique, Environnement, Géologie,...) gérés par un organisme commun de coordination, le Royal Academies for Science and the Arts (RASAB).
De même, toujours avec consœur néerlandophone, elle exerce une tutelle sur la Commission royale d’Histoire (créée en 1834), la Commission royale de Toponymie et Dialectologie (créée en 1926) et l’Institut historique belge de Rome (fondé en 1902).
En outre, l’Académie royale de Belgique assure, depuis 1920, le secrétariat général de l’Union académique internationale.
L’Académie dispose d’une bibliothèque riche de plus de 650000 volumes qui est accessible au public, un fonds d’archives comptant quelque 23000 documents et une collection d’œuvres d’art représentant principalement des académiciens.
Trois asbl dépendent de l’Académie : « Les Amis de la Bibliothèque et des Archives de l’Académie royale » (ASBL créée pour la préservation du patrimoine scientifique et artistique, le catalogage et l’archivage d'ouvrages, l’entretien de la mémoire des scientifiques et des artistes,...), « Les Amis de l'Académie royale de Belgique en Wallonie » (ASBL sise à Namur, créée pour favoriser le rayonnement de l'Académie en Wallonie,...), « Les Concerts de l’Académie royale » (ASBL créée pour l’organisation de concerts, le développement de la culture et l’aide à la Classe des Arts de l’Académie royale).