Philippe Mettens
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Reference 5 Version 1 Date 07/05/2012
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Introduction
Le système d’innovation belge est caractérisé par de nombreux paradoxes. Il oscille péniblement autour de la moyenne européenne quant à la satisfaction de certains critères quantitatifs définis par la stratégie de Lisbonne (et les objectifs de Barcelone), et notamment le pourcentage du PIB consacré à la recherche et développement, mais se place au sommet mondial en termes de taux de publications et de qualité de la recherche. De même, alors que la Belgique n’investit que 0,85 % de son PIB à sa part publique de financement de la recherche, du développement et de l’innovation, au lieu de concentrer ses faibles moyens, elle a développé au cours du temps une machinerie institutionnelle infernale, extrêmement complexe et très préjudiciable à l’efficacité requise en la matière. Il y a donc peu de moyens et ceux-ci sont morcelés. Cette tendance est malheureusement également présente au fédéral qui, pourtant, mobilise près de 35% des moyens publics de recherche. A ce niveau institutionnel, on trouve également des établissements scientifiques qui, trop souvent, œuvrent dans une totale autonomie, sans trop s’inspirer des tendanciels de la communauté scientifique belge et internationale. Il en est de même pour la répartition du patrimoine exceptionnel dont ils ont la charge et qui est réparti selon des critères souvent éculés. L’objectif de la réforme fédérale proposée par l’auteur est de lever cloisons et entraves afin de stimuler le développement de ce niveau institutionnel essentiel au développement de la recherche belge, au plus grand profit des scientifiques, des industriels et du grand public.
Authors
Philippe Mettens
Né à Mons, le 9 avril 1964. Détenteur d’un Master en Biologie-Physiologie à l’Université de Mons-Hainaut. Docteur en Neursciences (Ph.D) de la Faculté de Médecine de l’Université de Mons-Hainaut & Faculty of bio-engeeniring - Mc Gill University of Montréal.  De 1989 à 1999, il a été chercheur et enseignant à la Faculté de Médecine de l’Université de Mons-Hainaut. De 1999 à 2003, il  a dirigé le Cabinet de plusieurs ministres fédéraux de la Politique scientifique et, depuis avril 2003 est Président du Comité de Direction du Service public fédéral Politique scientifique. 
 
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07/05/2012

   

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